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Archives de août 2009

La Constitution du 15 mars 1992

Par • 15 Août 2009 • Catégorie: Actualités

AlGabouLa Constitution du 15 mars 1992

de Alexis Gabou

Préface de Paul-Guyvish Matsiona

Auto-édition, 2009. Dépôt légal : juin 2009. ISBN : 978-2-7466-1012-5. Format 21,5 X 13,5 cm,

272 pages. 327 g. Prix : 20 euros.

RésuméLa Constitution du 15 mars 1992 découle de manière générale de l’histoire congolaise depuis la proclamation de la République le 28 novembre 1958. Elle est plus particulièrement liée à l’Acte fondamental du 4 juin 1991 adopté par l’autorité constituante de 1991 – la Conférence Nationale Souveraine – et confirmé par le référendum populaire du 15 mars 1992 dans le but de mettre fin à 28 ans de totalitarisme, de corruption politique du sommet de l’Etat et de pillage économique inaugurés par le coup d’Etat du 15 août 1963. La Constitution du 15 mars 1992 est un texte capital pour l’avenir du Congo qui a décidé au seuil du XXIe siècle de bâtir un Etat de droit, une démocratie pluraliste et une nation unie et fraternelle. Malheureusement, en violation des précautions prises par l’autorité constituante et des aspirations légitimes du Peuple congolais, l’irrespect délibéré et cynique du droit triomphe dès 1992, la félonie s’installe en 1997 et 2002 et se perpétue aujourd’hui encore, rendant inopérant le changement global espéré.

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AlGabouAlexis Gabou

Problématique

Le présent ouvrage démontre l’illégalité et l’illégitimité de tous les régimes politiques qui se sont établis ou s’établiraient contre les décisions constitutionnelles prises en 1991 et confirmées par le référendum populaire en 1992. Il propose les moyens d’en sortir.

Dans cet ouvrage, Alexis Gabou se livre à un plaidoyer patriotique et sans concession en faveur de la Constitution du 15 mars 1992 de la République du Congo (Brazzaville).

Il déconstruit le discours juridique et politique mensonger qui tendait et s’évertue encore à faire croire à l’entrée en vigueur de la Constitution du 15 mars 1992 dès son adoption référendaire par le Peuple congolais, alors qu’elle demeure en réserve sui generis depuis cette date. Un ordonnancement particulier rattache la Constitution du 15 mars 1992 indéfectiblement à l’Acte fondamental du 4 juin 1991 qui est directement son prédécesseur et qui ne lui cède automatiquement et à elle seule la place suprême qu’à la condition préalablement remplie intégralement de l’exécution totale de cet Acte fondamental de 1991. Il est évident que le système de légalité de la Transition démocratique décidé par l’autorité constituante que fut la Conférence Nationale Souveraine (25 février – 10 juin 1991) a été rendu inefficace, en fait, et mis entre parenthèses, en droit, par une série impressionnante d’actes subversifs et radicalement réactionnaires au regard des Actes et Décisions de cette autorité constituante à commencer par le coup d’Etat kombiste initié dans la nuit du 14 au 15 mai 1992 et la démission surprenante des trois principales autorités politiques en charge de la Transition démocratique le 31 août 1992. Et cela avant même que l’Acte fondamental de 1991 ait épuisé notamment tous ses effets juridiques et politiques et, par conséquent, garde la plénitude des pouvoirs de droit dont l’a doté le Peuple congolais.

L’auteur épingle ensuite le problème de légitimité et de régularité constitutionnelle qui se pose en considération des tentatives lissoubiste (1992-1997) et sassiste (1997 – 2002) d’établissement de régimes politiques en dépit ou plus exactement en violation de l’Acte fondamental du 4 juin 1991 et de la Constitution du 15 mars 1992. Ce problème de l’Etat congolais légitime et démocratique demeurera tant que l’on n’en reviendra pas au projet politique de la Conférence Nationale Souveraine.

Contrairement à ce que pensent les constitutionnalistes naïfs et vraisemblablement ennemis du Congo, l’Acte fondamental de 1991 reste, à ce jour, la seule Constitution régulière du pays. Et les autorités du Gouvernement de la Transition directement issu de la Conférence Nationale Souveraine les seules autorités légales et légitimes capables d’exécuter toutes les opérations notamment législatives, réglementaires et électorales destinées à achever régulièrement la Transition démocratique et à mettre en place l’Etat congolais nouveau, un Etat de droit fondé sur la liberté et les droits de l’Homme, avec une nation congolaise unie et fraternelle.

guvyschRouen (France), le 2 juillet 2009.

Contact pour tout achat

Monsieur Paul-Guyvish Matsiona

Tél. 02 35 03 78 77 pguyvishmatsiona@yahoo.fr

Vous pouvez télécharger l’annonce publicitaire de l’ouvrage : Pubgab

ainsi qu’une critique de Mawawa Mâwa-Kiese à paraître dans Kongo Kultur vol.1, n° 3. : Kokult3746n3

Le gouvernement de transition dans lequel on aperçoit l’auteur au premier plan à partir de la gauche.

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PLAIDOIRIE POUR L’ABBÉ FULBERT YOULOU

Par • 5 Août 2009 • Catégorie: Actualités

YoulouPlaidoirie pour Fulbert Youlou

de Rudy Mbemba

Par Noel Kodia

Maître Rudy Mbemba, en qualité d’avocat vient d’enfoncer le clou. La plaidoirie qu’il vient de donner au tribunal de l’existentialisme congolais tombe à point nommé. Elle se résume en un ouvrage qui vient de paraître chez l’Harmattan, critiqué par Noël Kodia.

Cet ouvrage, intitulé « PLAIDOIRIE POUR L’ABBÉ FULBERT YOULOU, 1er Président de la république du Congo-Brazzaville. 21 novembre 1959 – 15 août 1963  » a été préfacé par Justin-Daniel Gandoulou.

Résumé : Il y a un demi-siècle, l’abbé Fulbert Youlou, premier Président du Congo Brazzaville, avait été poussé à la démission, puis forcé à s’exiler en Espagne où il mourut. En 1963, il avait été honni et stigmatisé par les « Révolutionnaires » devenus maîtres du pays. En 1990, grâce à la Conférence nationale Souveraine, l’attitude fut autre ; la liberté d’expression retrouvée délivra la conscience collective du carcan idéologique du passé. Rendant possible l’étude critique sur la présidence de Fulbert Youlou sans être censuré. ISBN : 978-2-296-08271-7 • juillet 2009 • 132 pages, 13.

La critique est à télécharger sur le fichier : kokult2931n3

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Jean-Baptiste Tati-Loutard et l’obsession de la mort

Par • 5 Août 2009 • Catégorie: Évènements

tati2Jean-Baptiste Tati-Loutard et

l’obsession de la mort

Par Adama AYIKOUE

A l’annonce du décès de l’écrivain congolais Jean-Baptiste Tati-Loutard survenu le 4 juillet 2009 dernier, nous avons un peu revisité sa production littéraire qui sollicite notre attention, surtout danAdamas ce qu’il a de déictique parlant de la mort. Du coup l’on se surprend déjà feuilletant certaines de ses pages, de ses réflexions et ce, tout pâmé du « kamasutra » de sa verve où se révèle sous ses traits les plus anguleux l’épiphanie de son génie littéraire.

Cette réflexion qui sera publiée dans le numéro 3 de la revue Kongo Kultur peut déjà être téléchargée en avant première sur le lien :  Kokult3335n3

L’auteur Adama AYIKOUE